Galbanum HE
Origine : Iran

• Details et description produit

  Introduction :

  La férule gommeuse est une plante herbacée vivace Ses petites fleurs en ombelles ont une odeur désagréable. Sa tige est  lisse et ses feuilles sont petites et brillantes, ovales, arrangées en triangles et finement dentelées sur les bords. La gomme de cette plante, appelée « galbanum », se récolte par incision des racines ou des tiges de la plante. Il sort un suc blanc et laiteux. Distillé on obtient l’essence de galbanum. En parfumerie, il donne une note particulière dite « note verte » Petites graines ovales et brillantes. Sur le plan commercial, on distingue 2 types de Ferula galbaniflua : - Origine Levant : à gomme molle, sous forme de larmes arrondies, gluantes, durcissant avec le temps, parfois mate parfois vernissées, légèrement jaunâtres ou rougeâtres, plus ou moins agglomérées - Origine Perse : à gomme dure, qui a l’apparence de larmes non gluantes, parfois agglomérées, blanche, un peu jaunâtre à la surface. C’est celle-ci qui est vraiment utilisée en parfumerie.

  Histoire :

  Connu depuis fort longtemps sous forme de gomme, les Arabes l'appelaient Kinnah et Pline l'Ancien le nommait "bubonion". Cette ombellifère originaire de Perse, commune dans les régions de Syrie de l’Amanus, produit spontanément un suc laiteux qui, séché prend la forme d'une « résine en larmes » d'un jaune tirant sur le vert, d'aspect cireux, appelé galbanum. Il était utilisé par les Égyptiens pour oindre le front du futur Osiris, comme encens à brûler (l’encens vert des textes), dans les rituels d'embaumement et comme cosmétique.  Dans l'antiquité, sa fumée assez acre a longtemps servi pour éloigner les serpents et insectes. Elle est encore utilisée à cet effet dans la médecine copte. Il entrait dans la composition du plus saint des parfums des Hébreux, l’encens du sanctuaire décrit dans l’Exode et dont l’usage profane était prohibé sous peine « d'être retranché de son peuple » (Exode 30, 34-37).  Germaine Cellier, probablement le premier parfumeur au féminin, lui a donné tout son éclat en créant Vent vert de Balmain  en 1945. Elle osa le doser à 8% d’essence dans un parfum évocateur de la jeunesse, de la fraîcheur et du dynamisme printanier. Vingt ans plus tard, ce même parfum deviendra chef de file d’une belle lignée de fleuris-verts. De nos jours, il est produit dans le nord de l'Iran, et ne doit pas être confondu avec Ferula Rubriacaulis du sud de l'Iran, ou F. Ceratophylla du Turkestan, tous deux de qualités inférieures.

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