Cèdre Atlas HE Bio
Origine : Maroc

• Details et description produit

  Introduction :

  Arbre pouvant atteindre 40 m de haut et 2,3 m de tour de tronc. Son enracinement est puissant car il possède de fortes racines pivotantes et traçantes. Sa silhouette se modifie avec l'âge : d'abord conique à cime penchée quand il est jeune, il prend progressivement un port tabulaire caractéristique. L'écorce est d'abord jaune-brun lisse, puis brun-gris, avec des fissures vers 30 ans, pour prendre un aspect écailleux. Les rameaux ne sont jamais verticillés, et sont soit longs avec des feuilles isolées, soit courts à feuilles nombreuses et serrées. Feuilles persistantes pendant 3 ans, grandes, rigides, section en losange, vert-foncé à vert-bleuté. En automne fleurs mâles en chatons ovoïdes vert-bleu ou violacés. Fruit en cônes dressés, ovoïdes, lisses, résineux, verts puis brun-violacé. Grosse graines (10 à 14 mm), triangulaires, munies d'une aile large.  L’huile essentielle de cèdre Atlas est dérivée du célèbre bois Cedrus Atlantica. Ce dernier peut prétendre être une véritable pièce d’histoire. Elle est considérée comme l’une des première huile essentielle a avoir été distillée et de nombreux documents anciens témoignent de son utilisation dans de l’encens, en médecine ou même en cosmétique. Le cèdre de L’atlas est un descendant du célèbre Cèdre du Liban (Cedrus libani) qui est mentionné dans la bible. En fait, il y a plus de références aux cèdres que n’importe quel autre arbre dans la bible, car ces derniers représentaient tout ce qui était abondant et fertile.

  Histoire :

  «Cedrus » vient du latin qui est issu du grec ancien kedros d’origine incertaine, désignant plusieurs arbres résineux, notamment le cèdre et le genévrier. Ayant donné, en anglais cedar, en allemand Zeder et en italien cedro. Chez les auteurs grecs, kedros a aussi désigné l’huile de cèdre et les objets réalisés avec son bois. « Atlantica » vient du latin atlanticus, des régions de l’Atlantique, allusion à l’aire naturelle de cet arbre (Atlas marocain) et par opposition au Cèdre de l’Himalaya (Cedrus deodara). Le héros (comparable à Héraclès), lors d’une de ses nombreuses aventures, affronte et terrasse avec l’aide des dieux le monstre protecteur d’une forêt de cèdres. Le cèdre fut donc voué aux dieux dès la haute Antiquité.Les Grecs brûlaient son bois lors des sacrifices non sanglants La légende veut que le dieu égyptien Osiris ait été enfermé dans un coffre par son frère Seth, jaloux de son prestige, et que ce coffre ait été jeté dans le fleuve. Isis, son épouse, aurait retrouvé le cercueil à Byblos, en Phénicie, dans le tronc d’un arbre qu’un roi avait utilisé pour supporter le toit de son palais. Les uns affirment qu’il s’agissait d’un tamaris, d’autres d’un pin parasol, d’autres enfin d’un cèdre — et sans doute cette dernière version du mythe est-elle la plus vraisemblable. Les Anciens considéraient le cèdre comme un symbole d’immortalité. On l'appelait anciennement "la vie des morts", parce que le parfum de son bois éloigne les insectes et les vers rongeurs des tombeaux. Les Egyptiens employaient son bois, incorruptible et odorant, à la fabrication des statues des dieux et des sarcophages. Ils lui attribuaient aussi une propriété divinatoire — son nom égyptien, âsh, signifie  » gémir ». Les Egyptiens utilisaient le cèdre lors des cérémonies d'embaumement. C'était l'un des constituants du "mithridat", célèbre antidote contre les poisons qui fut utilisé pendant des siècles. Les Asiatiques lui vouent une vénération séculaire. En Chine, il est planté dans les enclos sacrés. Au Japon, il est aussi très prisé par les moines bouddhistes et s’élève traditionnellement dans l’enceinte des sanctuaires. Une légende chinoise raconte que deux amants voulant éterniser leur amour furent transformés en cèdres. La magie lui attribue des pouvoirs purificateurs et protecteurs : la fumée de cèdre est connue dans les rites de purification et chasse les mauvais rêves.

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