Girofle feuilles HE
Origine : Madagascar

• Details et description produit

  Introduction :

  Le giroflier est un arbre à feuillage persistant, touffu, de 15 à 20m de haut, au tronc blanc-gris et lisse. Les branches sont opposées et donnent ainsi à l’arbre un port pyramidal. Les feuilles vertes, lustrées, sont persistantes, opposées et aromatiques. Les fleurs rougeâtres sont disposées au sommet des rameaux et possèdent 4 sépales charnus et 4 pétales qui recouvrent le bourgeon floral. C’est cet ensemble qui avant floraison est appelé « clou de girofle » Les fruits ou "anthofles" sont des baies allongées gros comme une prune.  Les clous de girofle sont les boutons floraux cueillis avant qu'ils ne s'ouvrent et mis à sécher au soleil.

  Histoire :

  Le giroflier était connu des chinois bien avant l’ère chrétienne. Arbre connu et utilisé depuis très longtemps en Chine (266 avant J.C.) où les courtisans avaient coutume d'en mâcher pour se parfumer l'haleine avant d'adresser la parole à l'Empereur. En Egypte, plusieurs momies ont été trouvées avec un collier de clou de girofle autour du cou. Dès le II ème siècle, les clous de girofle parvenaient par caravanes jusqu'à Alexandrie. Cette épice n'était pas connue des Grecs et des Romains. Le girofle fut introduit en Europe au Vème siècle par les Arabes et il resta longtemps la plus chère des épices. En France, on retrouve sa trace dès l’époque mérovingienne. Mais c’est à partir du XVème siècle qu’il devient un enjeu commercial. Les Portugais s’installèrent dans les  « iles à épices » (Sri Lanka) pour en faire le commerce. AU XVIème siècle les Hollandais conquirent ces îles et étendirent la culture du giroflier aux îles Moluques. Au début du XVIIè siècle, les Hollandais s'assurèrent le monopole du commerce des clous et punissaient de mort toute personne qui volait un plan. En 1759, l’intendant général de la Réunion, Pierre Poivre, rapporta d’une mission en Malaisie suffisamment de jeunes plants pour en développer la culture sur l’île française. De nos jours, le giroflier est largement cultivé dans les régions tropicales, et l'île de Pemba assure 70 à 80 % de la production mondiale. Son nom dérive du Grec "phyllos" = feuille, "Karuo" = noix et du Prince Eugène de Savoie, fervent botaniste du XVIIème siècle. Le nom anglais "clove" vient du français "clou" car l'épice en rappelle la forme.

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