Ylang Ylang 3 HE
Origine : Madagascar
Type de produit : Huiles essentielles
Méthode d'obtention : Procédé d'hydrodistillation
Partie de la plante : Fleurs
Aspect : Transparent
Couleur : Jaune Jaune Clair
Description olfactive : Florale
Application : Aromathérapie, Parfumerie
Origine Géographique : Madagascar
Certifications : Casher
- Details et description produitIntroduction :
Ylang-ylang signifie “fleur des fleurs” en Malaisie, et “fleur qui flotte au vent”. Aux Philippines, les Dayaks de Bornéo ont baptisé sa fleur kanonga, fleur entre les fleurs, d'où son nom botanique cananga odorata. C'est un arbre tropical de 15 m de haut, au tronc droit et aux branches peu rameuses disposées à l'horizontale. Les branches sont pendantes surtout au sommet de l’arbre ce qui lui donne un aspect affaissé. Le feuillage est persistant, les feuilles alternes mesurent environ 18 cm de long et 7 cm de large. Le fruit est une baie verte à chair douce et aromatique, qui devient noir à maturité. Les fleurs jaunes sont disposées en bouquets aux aisselles des feuilles, elles fleurissent toutes l’année, en particulier de Novembre à Mars. Elles sont vertes puis deviennent jaune à maturité, elles dégagent alors un parfum agréable et fort. Plusieurs variétés de l’espèce genuina coexistent. La « bonne » est caractérisée par une forte production de petites fleurs jaune d’or et présente un parfum très fin. Elle est utilisée pour la reproduction, à la différence de la variété à grandes fleurs dont les extraits sont moins appréciés. La quasi-totalité du marché mondial d’huile essentielle est produite aujourd’hui aux Comores et à Nosy Be, une île au nord de Madagascar.
Histoire :Les arbres (Cananga odorata) à partir desquelles l'huile essentielle est distillée - connus sous le nom d’arbres parfumés – sont originaires des Philippines et sont maintenant répandus dans toute l'Asie tropicale. Ils ont été introduits sur l'île Bourbon (aujourd'hui la Réunion) en 1884, puis à Madagascar, à Mayotte et à proximité de Tahiti; ils peuvent être trouvés à l'état sauvage en Malaisie, en Inde et en ancienne Indochine française. John Ray (1628-1705), un botaniste anglais, a été le premier à mentionner l’ylang-ylang, le décrivant comme « Arbor sanguisant », ensuite nommé « Borga cananga » et « Unona odorata ». Dans Histoire naturelle des drogues simples (1866), Guibourt décrit la plante et compare son parfum à celle du narcisse. Avant la Première Guerre mondiale, les Philippines étaient le centre de production d’huile essentielle d’ylang-ylang. Un pharmacien allemand ouvrit la première pharmacie de Manille dans un quartier chic où l’huile essentielle d’ylang était vendue. C’est ainsi que l'huile parfumée gagna en popularité dans la haute société, d’abord aux Philippines, puis en Europe et en Amérique. Après la guerre, une plus grande production a commencé sur les îles françaises de l'océan Indien pour les besoins des parfumeurs français. Très probablement, « Coco » Chanel contient l'huile des Comores car, en 1920, la culture de l'Ylang-Ylang des Philippines avait fortement diminué. Au sommet de leur production, les îles de Comores produisirent 90 % de l’huile essentielle d’ylang-ylang, avec 1,2 millions d’arbres. Cependant, les exportations ont récemment diminué en raison de la négligence des plantations et d’une pénurie de bois combustible nécessaire au processus de distillation. De plus l’ylang-ylang pur a été remplacé par la C. odorata macrophylla, qui est une autre variété poussant abondamment à Java. Son huile essentielle est de qualité inférieure et utilisée dans des parfums de basse qualité, dans des savons et dans des cosmétiques. Il est communément connu comme cananga et est plus économique par rapport à l’ylang-ylang, ce dernier étant plus subtilement parfumé et considéré comme un ingrédient premium. « L’ylang-ylang a eu de nombreux usages dans différentes cultures au travers des siècles. Dans de nombreux endroits aujourd'hui, il est symbole de la volupté et de la séduction. Signification culturelle : L'huile essentielle a un parfum floral, épicé, exotique, puissant, médicinal et légèrement fruité. Tout au long de l'histoire les cultures ont utilisé l’ylang-ylang de diverses façons. Les femmes musulmanes brûlaient l'huile pour parfumer leurs harems. En Chine, le parfum d’ylang-ylang a été utilisé pour purifier les robes du mandarin (membre d'un groupe d'élite ou d’une classe puissante). Les robes purifiées étaient ensuite placées dans un coffre en bois parfumé. Les robes quittaient leur coffre uniquement si cela était nécessaire. Quand elles étaient enlevées, l'odeur était encore forte. Certains de ces coffres ont été trouvés durant les temps modernes, et une infime odeur peut encore être détectée des siècles après. En Indonésie, une ancienne tradition consiste à répartir des fleurs d’ylang-ylang sur les lits des couples nouvellement mariés. Aux Philippines, les fleurs étaient écrasées et appliquées sur les piqûres d'insectes et les morsures de serpent. L'huile était également utilisée pour la peau et les cheveux, car elle devait permettre leur croissance. Dans les îles, les indigènes mélangeaient les fleurs avec de l'huile de noix de coco pour protéger les cheveux du sel de la mer lorsqu’ils nageaient; appelé «borri-borri », ce mélange est aussi bon pour la santé de la peau, et permettait d'éviter les piqûres d'insectes et de serpents. En Europe, l’huile essentielle de cananga était l’un des ingrédients du Macassar, huile de cheveux très connus au XIXème siècle.
Les documents à télécharger ci-dessous sont au format PDF(en savoir plus sur le format PDF)
Nos meilleures ventes